Les Français investissent en Pinel pour réduire leurs impôts

Les Français se préoccupent davantage pour leur avenir et sont constamment à la recherche d’un investissement sûr et durable. L’immobilier demeure une des solutions qui séduit depuis de nombreuses décennies. Avec l’entrée en vigueur de la loi Pine en 2015, la « pierre » continue à attirer davantage d’investisseurs, puisqu’elle permet non seulement de percevoir des revenus locatifs et de gagner une éventuelle plus-value immobilière à la revente, mais aussi de défiscaliser !

Focus sur la réduction d’impôt

C’est l’impôt sur le revenu du propriétaire bailleur qui sera touché par une réduction pouvant aller jusqu’à 21% du montant de l’achat du bien. Il s’agit de la réduction maximale accordée, elle est obtenue en souscrivant à la loi Pinel sur une période d’engagement de 12 ans. Cependant, le propriétaire bailleur peut opter pour une période plus courte qui est de 9 ans, voire de 6 ans. Dans ce cas, la réduction d’impôt est respectivement de 18% et de 12%.

Quelle durée d’engagement est la plus intéressante ?

Il vaut mieux toujours commencer par la période de 6 ans et renouveler l’engagement sur 3 ans, en fonction du rendement obtenu. Il est en effet plus difficile d’opter pour une sortie avant terme alors que la réduction d’impôt a déjà été versée. Ce qui donnerait lieu au reversement d’une partie du montant perçu à l’administration fiscale.

Si le rendement est au rendez-vous, l’investissement peut être renouvelé pour 3 autres années supplémentaires (soit 12 ans au total). La réduction d’impôt est cependant revue à la baisse, puisqu’elle n’est plus que de 1% par an au cours de ces 3 dernières années, contre 2% par an pendant les 9 premières.

Les limites et les plafonds à respecter

Un ménage est autorisé à réaliser tout au plus 2 investissements Pinel dans l’année tout en respectant le plafond de 300 000 euros par an. D’autres plafonds sont à observer, à savoir ceux des loyers en fonction de l’emplacement de l’immobilier (c’est-à-dire par zonage) et des ressources du futur locataire.

Il vaut donc mieux toujours avoir recours au préalable à la simulation afin de réaliser le meilleur rendement tout en tenant compte de ces contraintes.

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Quelques statistiques sur le logement neuf et la loi Pinel

Le nombre de constructions neuves ne cesse d’augmenter en France depuis la dernière décennie. En 2009, environ 380 200 logements neufs ont été construits en VEFA, contre 397 800 en 2015 et 459 800 en 2018.

Les chiffres suivants illustrent l’appétence des Français pour l’investissement dans le neuf et ce, au cours du dernier trimestre 2018 :

Les chiffres pour les logements individuels :

  • En zone A et A Bis : 592 logements vendus, sur un prix de vente moyen de 354 350 euros
  • En zone B1 : 1063 logements vendus sur un prix de vente moyen de 268 808 euros
  • En zone B2 et C : 839 logements vendus, sur un prix de vente moyen de 221 978 euros

Les logements collectifs neufs suivent également la tendance, pour un prix moyen de 4 125 euros par mètre carré. Soulignons que ce sont les données de 2018 et que le marché, bien que de plus en plus tendu, a été redynamisé par la loi Pinel au cours de ces 3 dernières années.

Une grande majorité de ces biens ont été exploités sous le régime Pinel, lequel a d’ailleurs été reconduit en 2019 mais uniquement pour les zones A, A Bis et B1. Cette reconduction s’étend jusqu’en 2020, suivant les mêmes conditions. Rappelons que la loi Pinel qui est née en 2015 succède à la loi Duflot (de 2013 à 2014), laquelle a été précédée du dispositif Scellier (de 2009 à 2012).

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